Le relâchement du visage est un processus malheureusement inexorable qui débute très tôt (parfois à partir de l’âge de 20 ans) du fait des l’attraction terrestre mais aussi d’autres facteurs dits endogènes (hérédité familiale, variations hormonales…) et exogènes (variations de poids, tabac, stress, exposition solaire, déshydratation…).
La médecine actuelle évolue considérablement devant la demande grandissante de prise en charge du relâchement cutané avec la moindre invasivité, c’est-à-dire sans chirurgie si possible.
Pour cela, la médecine esthétique offre un panel de traitements complémentaires qui seront d’autant plus efficaces que réalisés précocement, c’est-à-dire des les premiers signes de relâchement et que les techniques seront combinées.
Mise à part la technique, certes plus efficace, qu’apporte la chirurgie esthétique avec les interventions lourdes type liftings cervico-faciaux (mais beaucoup plus invasives), les solutions proposées de façon plus ou moins combinées en médecine esthétique seront :
L’utilisation des ultrasons focalisés n’est pas nouvelle, mais les machines actuelles sont beaucoup plus puissantes et performantes que les initiales.
Il s’agit d’un dispositif médical très étudié qui a d’ailleurs l’agrément le plus haut aux Etats Unis (FDA : Food and Drug Administration), preuve de son innocuité et de son efficacité.
On peut traiter par ultrasons tous les phototypes, c’est-à-dire toutes les colorations de peaux, et ce, à n’importe quelle saison de l’année car il n’y a pas « d’interférences » entre la pigmentation de la peau (mélanine) et les ondes électroacoustiques contrairement aux Lasers.
Les ultrasons de haute intensité émettent des ondes acoustiques au travers des tissus traités en un point bien précis, induisant une ultra courte émission de chaleur intense (+ de 65°C) sans endommager les tissus avoisinants.
Comme expliqué plus haut, il y aura une action sur toute l’épaisseur de la peau, à différents niveaux :
Ainsi, pour une même zone traitée, le médecin spécialiste utilisera différentes pièces à main, pour agir sur les différentes profondeurs, toujours des couches profondes vers les couches plus superficielles.
Les HIFU n’induisent aucune prise de volume à long terme au niveau du visage.
Il n’y a pas d’éviction sociale à prévoir et la reprise des activités du quotidien est possible immédiatement après le traitement.
Une simple rougeur et/ou un œdème peuvent apparaitre de façon très transitoire sur les jours suivants. Il est parfois décrit également une sensibilité de la peau en regard des zones osseuses où les pièces à main sont passées.
L’ensemble de ces effets indésirables connus, non obligatoires, ne sont que très temporaires.
Toutes ces indications doivent faire l’objet d’une consultation médicale préalable avec le médecin spécialiste afin de s’assurer du réel intérêt de ce traitement en fonction du relâchement cutané constaté.
Les premiers résultats sont visibles en fin de séance, mais s’améliorent progressivement sur 2 mois car la synthèse de collagène et le drainage des cellules graisseuses détruites se font sur environ 2 à 3 mois.
On recommande en général 2 à 3 séances par zone espacées de 2 mois en moyenne pour une efficacité d’environ 1 à 2 ans.
Le traitement par HIFU peut être suivi, immédiatement ou à distance, d’injections d’acide hyaluronique afin de restaurer les volumes perdus avec le temps notamment au niveau des pommettes et vallées des larmes, afin de retrouver un visage plus harmonieux, plus doux et plus jeune.
Comme pour tout acte médical esthétique proposé au cabinet, un devis préalable est réalisé par nos médecins collaborateurs spécialistes. Celui-ci est gratuit et n’engage aucunement à la réalisation des traitements proposés.
Le coût d’une séance d’HIFU dépendra de l’étendue de la surface à traiter et donc du temps de traitement. Il faut compter en général de 400 à 800 euros par séance.
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